Top chansons 2012 : 50ème - 11ème


On continue notre rétrospective avec la suite de notre top chansons de la 50ème à la 11ème place. Bon ça y est, ça suffit les conneries, ça commence à être sérieux maintenant. Je ne suis pas peu fière de cette partie que je trouve quand même pas mal chiadée et je me rends compte à quel point 2012 à été formidable. Vraiment, 2012 a été riche en singles qui dépotent avec des mélodies en veux tu en voilà.

Ces 40 chansons m’auront suivi toute l’année, celles qui ont été découvertes il n’y a pas longtemps devrait m’accompagner encore un bon moment en 2013. On note qu’à partir de la 35ème place on n’aurait pas été choqué de les retrouver dans le top 10 tant les compositions sont excellentes.

Seule règle à laquelle le top chansons obéit : pas plus d’un titre par album. Vous trouverez tout en bas un lecteur pour écouter les chansons. En cas de problème (chanson inécoutable, lecteur absent/cassé…), n’hésitez pas à me laisser un commentaire pour corriger le problème. Bisous et à vendredi pour la suite du top album.





50 : Palma Violets – Best Of Friends


S’ils pensent qu’on ne les voit pas venir les gars du NME en nommant Best Of Friends meilleure chanson de l’année… D’ores et déjà vendus comme les nouveaux Libertines alors qu’ils n’ont sorti qu’un single seulement, on peut tout de même se réjouir d’une chose. Palma Violets va-t-il être ce succès critique et public qui va permettre au rock Anglais de se relever de cette gueule de bois qui dure depuis pas mal d’années maintenant? Avec leur son crade et leurs concerts abrasifs, ils ont en tout cas la gueule de l’emploi.

Extrait du single : Best Of Friends
Label : Rough Trade


49 : Frank Ocean – Pyramids


Pour un genre comme le R&B il est étonnant de voir un morceau durer 10 minutes mais chez les affreux de Odd Future plus rien ne devrait nous étonner. Frank Ocean signe ici sa chanson la plus surprenante avec une première partie très dancefloor et une seconde beaucoup plus introspective, moins mélodique, voire même figé dans le temps. Et ça vend des disques avec ça… Chelou.

Extrait de l'album : Channel ORANGE
Label : Island Def Jam Music Group


48 : Here We Go Magic - How Do I Know


How Do I Know est une montée perpétuelle, on débute sur une guitare des plus légères avant d’introduire des boucles de synthés qui s’empilent les unes sur les autres pour obtenir un résultat à la fois cacophonique et dansant. Cette chanson solaire est tout ce qu’il y a de plus réjouissant, on félicite Here We Go Magic qui nous montre une facette plus tendance de leur personnalité mais qui leur sied à merveille.

Extrait de l'album : A Different Ship
Label : Secretly Canadian


47 : Rone – Parade


Petite déception pour le dernier album de Rone qui semble parfois se brider, Parade en est un bel exemple malgré sa durée honorable (6 minutes), on aurait aimé qu’il aille plus loin et qu’il nous fasse voyager un peu plus. Seulement toutes les bonnes choses ont une fin et si elle arrive un peu vite ici, si Parade n’est pas la chanson de l’année, elle mérite de figurer dans ce top 50 pour sa beauté et les rêveries qu’elle convoque.

Extrait de l'album : Tohu Bohu
Label : Infiné


46 : Ellie Goulding - Anything Could Happen


Elle voudrait la crédibilité d’une chanteuse indé mais a le statut d’une pop star à moins que ça soit l’inverse. Ellie Goulding a le cœur tiraillé entre deux ambitions et deux visions de la musique mais n’en pâtit pas tant que ça finalement. Au contraire, chez Ears Of Panda on est content de voir que certaines stars arrivent à trouver l’équilibre parfait entre pop FM et qualité artistique c’est le cas d’Anything Could Happen qui peut rappeler une Grimes en moins freak mais tout aussi entêtant.

Extrait de l'album : Halcyon
Label : Polydor


45 : Marie-Pierre Arthur – Fil de soie


Entre les délires schizo de St. Vincent et la poésie de Feist, la Québecquoise Marie-Pierre Arthur réussit sur Fil de Soie à signer une chanson terriblement efficace. En 2minutes 30 on suit avec plaisir ces rafales de guitares puissantes et distordues.

Extrait de l'album : Aux alentours
Label : Bonsound Records


44 : David Byrne & St. Vincent – Who


A ma gauche, il y a la belle Annie Clark aka St. Vincent (oui je l’aime, elle me fait pousser des ailes lalala!), guitare héro dérangée qui s’est imposée en trois albums comme l’une des musiciennes les plus intéressantes de ces dernières années par son style unique. A ma droite, David Byrne, leader des légendaires Talking Heads et sûrement modèle arty de tous les hipsters New Yorkais. Ensemble ils ont sorti un album sympa mais décevant surtout lorsqu’on réécoute le premier extrait qui avait réussi à trouver l’équilibre parfait entre leurs deux univers. Crotte.

Extrait de l'album : Love This Giant
Label : 4AD


43 : Swans - The Seer Returns


Si Swans reste un groupe presque évasif ou brumeux par moment il sait aussi être plus direct et incisif comme c’est le cas avec The Seer Returns, un titre martial et macabre où la guitare ne cesse de nous asséner de coups réguliers tandis que tout un bric à brac nous convie dans un monde sordide et inquiétant.

Extrait de l'album : The Seer
Label : Young God Records


42 : Ty Segall Band - Oh Mary


Ty Segall prouve qu’il suffit d’une minute trente pour faire une bonne chanson. C’est crade, c’est violent… Bref instant garage parfait qui aurait pu conclure en beauté Slaughterhouse.

Extrait de l'album : Slaughterhouse
Label : In The Red Recordings


41 : John Roberts - Paper Frames


Après un premier album en 2010 qui avait fait l’effet d’une bombe dans le monde de la house, John Roberts revient avec un EP fascinant dont est tiré Paper Frames. L’ambiance sombre en moins, Roberts compose une musique plus aérienne et rêveuse, on se laisse porté par les nombreux collages qui peuplent la chanson et ce n’est pas la rythmique presque barbare qui vient perturber la beauté du morceau annonciateur de belles choses.

Extrait de l'EP : Paper Frames
Label : Dial


40 : Dirty Projectors - Swing Lo Magellan


Si y a un truc que je kiffe c’est le Velvet alors quand David Longstreth nous sort une pépite pop sucré et dorée comme le groupe de Lou Reed en avait le secret on ne va certainement pas se plaindre. Mieux, Dirty Projectors se rapproche de These Days, une des plus belles chansons des années 60 où l’on retrouve en commun cette sérénité, que demander de plus?

Extrait de l'album : Swing Lo Magellan
Label : Domino


39 : Animal Collective – Honeycomb


Cet été j’écrivais à propose de Honeycomb : « Après le succès critique et publique de Merriweather Post Pavilion, le retour d’Animal Collective était très attendu. S’il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir juger Centipede Hz prévu le 4 septembre, on se réjouit du single Honeycomb servi en apéritif. Festif, foutraque, efficace, on hallucine un peu face à la qualité de cette chanson qui n’a même pas été retenue pour le prochain album mais qui laisse entrevoir quelques pistes sur la direction prise par le groupe. On a hâte que l’été se termine (pas trop non  plus) ! » Well, les pistes données par Honeycomb étaient bonnes mais c’était hélas leur meilleure chanson. Tant pis !

Extrait du single : Honeycomb / Gotham
Label : Domino


38 : Beck - NYC: 73-78


Pour l’album Rework_ Philip Glass Remixed, Beck a décidé de créer un fascinant collage de différentes compositions de cette légende de la musique. Tour à tour envoûtant, intriguant, excitant et émouvant, Beck réussit l’exploit de nous faire passer par différents stades émotionnels sur une durée de 20 minutes sans jamais nous perdre, un bel exploit qu’il fallait saluer. Sinon le nouvel album solo c’est quand tu veux coco.

Extrait de la compilation : Rework_ Philip Glass Remixed
Label : Kora / Orange / Ernest Jenning


37 : Lotus Plaza – Monoliths


Si les chansons répétant sans cesse le même schéma peuvent être gavantes, il peut arriver que ce soit le contraire qui se passe comme pour Monoliths qui ne cesse de gagner en puissance au fil des minutes. Imprégné par cette sensation d’été sur sa fin, Lockett Pundt arrive comme à son habitude à provoquer plus qu’un hochement de tête en nous mais bien nous ouvrir les yeux face à la beauté cachée en chacune de ses compositions.

Extrait de l'album : Spooky Action At A Distance
Label : Kranky


36 : Woods - Back To The Stone


Toujours à alterner entre le côté folk et rock, on avoue que notre préféré sur leur dernier album vient de leur premier penchant. Petite chose qui n’a l’air de rien, Woods compose une chanson lumineuse et nostalgique, celle qui vous donne le sourire et l’envie de dorer sur un rocher brûlant.

Extrait de l'album : Bend Beyond
Label : Woodsist


35 : Todd Terje - Inspector Norse


Cette chanson a un gros défaut, celle de ne pas aller plus loin de ne pas céder plus à la folie et quel dommage ! Si tout commence pour le mieux avec ses sons discos cheap c’est vraiment quand le synthé se pointe que l’excitation monte en nous. Hélas, le plaisir est ici de courte durée. Mais ne nous plaignons pas trop, Inspector Norse reste un bijou de Nu-Disco dont on ne se lasse pas.

Extrait de l'EP : It's The Arps
Label : Smalltown Supersound


34 : Bat For Lashes – Laura


Laura confirme la montée en puissance de Justin Parker. Après avoir écrit les plus grands tubes de Lana Del Rey, de s’être fait invité par Rihanna pour lui écrire un morceau sur son dernier album, Justin Parker fait son entrée dans le monde de la musique indé en écrivant la plus belle chanson de Natasha Khan. On est sous le charme de ces cuivres au ton grave et cette mélodie au piano simple et émouvante.

Extrait de l'album : The Haunted Man
Label : Parlophone / EMI


33 : Miguel – Do You…


La grandeur de ce titre vient du fait qu’elle ne semble jamais vouloir s’arrêter mais au contraire d’aller toujours plus loin. Si tout commence en douceur, on est très vite porté par les beats et la basse clinquante nous faisant oublié cette musique de lover. Miguel n’est pas en reste et s’implique de plus en plus. Au final on est conquit par la puissance des instruments et sa mélodie d’une indéniable efficacité.

Extrait de l'album : Kaleidoscope Dream
Label : RCA


32 : St. Vincent – Krokodil


Jamais là où on ne l’attend, la douce Annie Clark sort les griffes sur ce single sorti à l’occasion du Record Store Day. Fini les musiques féériques, les sons léchés, les constructions alambiquées, St. Vincent balance en pleine poire ce titre de deux minutes 30 emmené à toute vitesse par cette guitare d’une violence inattendue. Une bien belle surprise.

Extrait du single : Krokodil
Label : 4AD


31 : Jessie Ware - Wildest Moments


Avec Wildest MomentsJessie Ware arrive à allier minimalisme et souffle épique, c’est une chanson à la fois évidente mais qui sort des sentiers battus. Surtout, cette composition est une parfaite entrée en matière pour rentrer dans le monde de ce nouveau joyau brut.

Extrait de l'album : Devotion
Label : Island Records


30 : Susanne Sundfør – White Foxes


De son album assez mou et finalement assez chiant on ne garde que White Foxes, une chanson hypnotique et sombre comme seuls les pays nordiques savent les faire. L’ombre de Fever Ray n’est jamais loin, celle de Björk non plus d’ailleurs. Bref, Susanne Sundfør conjugue le meilleur de la pop cérébrale dans ce titre aussi morbide que touchant. Carton assuré chez les EMO.

Extrait de l'album : The Silicone Veil
Label : EMI


29 : Liars – Brats


Les années passent mais la folie qui habite chacun des membres ne les quitte plus. Dans leur dernier album on tombe sur Brats, une chanson disco/punk/indus qui montre une nouvelle facette des plus excitantes du groupe.

Extrait de l'album : WIXIW
Label : Mute


28 : Aline – Je bois et puis je danse


Il parait que l’album est bon, très bon même. En attendant, on ne se lasse toujours pas de leur tube sur cette histoire d’amour qui s’achève avant même de commencer. Si l’on reconnait une similitude avec Porque Te Vas, cela ne suffit pas à faire baisser notre enthousiasme pour ce titre à la mélodie imparable.

Extrait de l'EP : Je bois et puis je danse
Label : Pid


27 : Kwes – Lgoyh


Si en 2013 t’as pas un groupe Soul/R&B dans ton label alors t’es has-been, c’est comme ça c’est la vie. Warp l’a bien compris et a choisi un élément de choix avec Kwes, pas forcément un inconnu puisque qu’il a travaillé avec la crème de la scène indé Anglaise. Après s’être fait la main et s’être constitué un cv assez impressionnant (XXDamon Albarn ou Ghostpoet pour ne citer qu’eux), la prochaine année signera sa consécration ou pas. En attendant on ne se remet toujours pas du romantique et romanesque Lgoyh.

Extrait de l'EP : Meantime
Label : Warp


26 : Grizzly Bear – Yet Again


Quand on a entendu Sleeping Ute, premier extrait de leur dernier album, on a franchement eu peur d’avoir perdu nos grizzlys préférés. Il aura fallu de quelques chœurs majestueux pour nous remettre les idées en place. Avec leur poésie habituelle mais un son plus rugueux qu’à l’accoutumé, Yet Again montrait à la fois une évolution assumée sans renier leurs racines. Majestueux.

Extrait de l'album : Shields
Label : Warp


25 : AlunaGeorge – You Know You Like It


Sans conteste une des révélations de cette année AlunaGeorge a su séduire un public indé avec ce R&B futuriste. Langoureuse, dansante, voire lascive,  cette chanson qui aura été l’élément déclencheur de leur explosion médiatique est parfaitement justifiée tant le mélange des genres est fait avec bon goût.

Extrait de l'EP : You Know You Like It
Label : Tri Angle


24 : The Walkmen - Heartbreaker


Il est finalement rare de voir The Walkmen sortir un tube si ensoleillé. Décomplexés depuis leur dernier album, les 5 New Yorkais n’hésitent pas à nous rappeler l’époque dorée du début des années 2000 quand les Strokes étaient au top. Les années sont passées et The Walkmen a finalement pris la place sur le trône du groupe le plus cool de la grosse pomme (enfin après les Yeah Yeah Yeahs of course).

Extrait de l'album : Heaven
Label : Fat Possum Records


23 : Icona Pop – I Love It


Bombe dance-floor de l’année, putassière mais terriblement grisante, les deux Suédoises se révèlent au reste du monde avec un sacré tube dans les cartons. Si on n’a pas eu le temps d’écouter l’album on espère que les deux « 90’s bitch » auront réussi à garder cette énergie qui nous donne envie de sauter le sourire aux lèvres.

Extrait de l'album : Icona Pop
Label : Universal Music AB


22 : Sharon Van Etten – Magic Chords


Parfois il est bon de souffrir, c’est dans Magic Chords qu’on a le plus aimé se perdre parmi les nombreuses pépites qui peuplent le dernier album de Sharon Van Etten. Avec cette batterie martiale, presque sans âme, sa musique déshumanisée, sombre et lancinante, l’Américaine nous a déchiré le cœur.

Extrait de l'album : Tramp
Label : Jagjaguwar


21 : Carly Rae Jepsen – Call Me Maybe


Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe. Hey! I just met you and this is crazy but here’s my number so call me maybe.


Extrait de l'album : Kiss
Label : 604 Records / School Boy Records / Interscope Records


20 : Spiritualized – Hey Jane


Fidèle à lui-même, Jason Pierce continue d’étirer ses chansons pour notre plus grand plaisir. Avec Hey Jane, l’ex Spacemen 3 balance une chanson rock et frontale mais aérée. Parfaite entrée en matière pour son dernier album qui ne cesse de nous faire décoller.

Extrait de l'album : Sweet Heart, Sweet Lights
Label : Double Six Recordings


19 : Django Django – Default


Si Default n’a pas l’honneur du top 10 elle pourra se rassurer en se disant qu’elle reste la chanson la plus écoutée en 2012. Pas grand chose à rajouter ou à reprocher à ce titre qui a tout ce qu’il faut où il faut au risque d’étouffer le reste de l’album qui reste hautement recommandable.

Extrait de l'album : Django Django
Label : Because Music


18 : Fidlar – Cheap Beer


A ce qu’il parait on n’a d’yeux que pour eux à L.A., il faut dire qu’avec des tubes à la pelle qui sentent bon le bitume et la bière on adhère totalement à ce groupe punk crasseux comme il faut. Le meilleur exemple s’appelle Cheap Beer et son refrain à la con qu’on scande avec fierté à l’unisson : « I drink too beer, so what ? Fuck You ! ».

Extrait du single : Cheap Beer
Label : Wichita / Mom + Pop


17 : Cloud Nothings - Wasted Days


Chez Cloud Nothings on ne rigole pas. Pif paf pouf alors que l’album à commencé depuis peu, les petits gars de Cleveland balance déjà ce titre épique, nerveux et inquiétant qui finit dans un excès de rage. Bien que la chanson dure 9 minutes le groupe ne baisse jamais la garde avant de nous assener ce coup final qui nous obligera à nous incliner face à cet impressionnant tour de force.

Extrait de l'album : Attack On Memory
Label : Wichita


16 : Lana Del Rey – Ride


Ha ça, pour casser Lana Del Rey y a du monde au balcon mais pour reconnaitre que la jeune femme a du talent c’est tout de suite plus vide. Heureusement, l’EP Paradise pourrait la réconcilier avec ses haters grâce à une collection de chansons plus sobres que son album où l’on trouve en particulier Ride qui est tout simplement une de ses meilleures compositions à ce jour. On retrouve une Lana Del Rey magistrale et émouvante qui nous laisse penser qu’elle pourrait sortir, un jour, un album digne de ce nom.

Extrait de l'EP : Paradise
Label : Interscope Records / Polydor


15 : Cat Power – Ruin


Et Cat Power ressuscita. Après pas mal d’années de galère (pas totalement derrière elle…), Chan Marshall a montré que l’on pouvait encore compter sur elle et a réussi à insuffler un nouveau souffle à sa carrière grâce à Ruin. Chanson pop par excellence, elle confirme avec ce titre tout le bien qu’on pense d’elle et lui permet de rester dans la course sans tomber dans la case has-been.

Extrait de l'album : Sun
Label : Matador


14 : Tame Impala - Feels Like We Only Go Backwards



Sommet pop de LonerismTame Impala signe une ballade aérienne et psychédélique qui a tout d’un classique des 70’s. Bien que très répétitif, ce refrain possède cette évidence comme on en voit trop rarement de nos jours. Après tant d’années, on se demande comment une telle mélodie a pu passer à côté de tant de songwriters. Ce n’est peut être pas plus mal, si les Australiens devaient laisser un trace de leur passage sur terre, Feels Like We Only Go Backwards en serait très certainement la preuve.

Extrait de l'album : Lonerism
Label : Modular Recordings


13 : Grimes – Genesis


Dans le top album ou pas dans le top album? Finalement ce sera non, bien que Claire Boucher a l’air d’être une des nouvelles têtes les plus cool et les plus rafraîchissantes de 2012, son troisième album reste tout de même un sacré bordel où l’on retrouve à boire et à manger à l’instar de ce Genesis entêtant qui part un peu dans tout les sens. On attend donc la suite avant de se faire un avis définitif sur le potentiel de la jeune Canadienne.

Extrait de l'album : Visions
Label : 4AD


12 : Chelsea Wolfe – Flatlands


Faisant patienter ses fans comme elle peut avant son prochain disque, Chelsea Wolfe sort l’air de rien ce mini album de toute beauté où l’on retrouve certaines de ses plus belles chansons. Le summum est atteint dès la première piste avec Flatlands, une ballade folk où elle laisse trainer sa voix fantomatique. Si les débuts sont timides, il faut attendre l’envolée des violons et du chant pour être porté par cet élan mélancolique à vous donner la chair de poule.

Extrait de l'album : Unknown Rooms : A Collection Of Acoustic Songs
Label : Sargent House


11 : Beach House – Irene


Non content de nous offrir un second album chargé en émotion, Beach House clôture Bloom de la plus belle des manières avec Irène, une ascension sublime qui prend son temps. Le duo n’hésite pas à étirer le pont sur une minute entière pour mieux faire monter la tension avant le feu d’artifice final où leur son n’a jamais été aussi puissant et beau.

Extrait de l'album : Bloom
Label : Sub Pop


Aucun commentaire: